1939-1945

De 1939 à 1945, cette période couvrant la Seconde Guerre mondiale nous dévoilera les dernières pièces du puzzle de ma question initiale à cet ouvrage, réalisé sur plusieurs années. En effet, la réponse à la possibilité d’une troisième guerre mondiale au 21e siècle, mais aussi à l’imminence d’une guerre civile en France, probablement avant 2027, repose sur les constats, pourtant évidents, des événements et des personnages clefs pendant et après cette Deuxième Guerre mondiale.

Parmi les principaux personnages ayant eu une influence forte et durable avant, pendant et après cette guerre, il faudra essentiellement retenir ceux des pays responsables des causes et ceux responsables des conséquences. Cette guerre, de par sa mondialisation, toucha plus ou moins profondément la majeure partie des pays du globe. Ceci entraîna des conséquences qui, pour beaucoup, ont encore des influences importantes au 21e siècle. Jamais dans l’histoire de l’humanité la planète n’avait enregistré autant de victimes en si peu de temps, et pourtant la démographie mondiale explosa.

Estimée à 1,5 milliard d’individus en 1900, elle fut, pourtant, multipliée par six en un siècle. Dépassant les 8 milliards au début du 21e siècle, on peut raisonnablement estimer que si cette évolution ne s’infléchit pas rapidement, la population mondiale atteindra probablement les 40 milliards au 22e siècle. Hélas, ce phénomène engendrera de lourdes conséquences pour tous les pays d’Europe occidentale dès le début du 21e siècle. En effet, au 21e siècle, la population de l’Asie et de l’Afrique avait plus que doublé. Celle-ci représente plus de 6 milliards d’individus, dont une grande partie, depuis 2015, est en quête de migration, pour diverses raisons économiques ou climatiques, principalement vers l’Europe ou les États-Unis.

Les personnages « phares » responsables des causes de cette guerre furent, incontestablement, Hitler et Staline. Ces individus bousculèrent les habitudes prises depuis des siècles, à savoir qu’un chef renommé et performant avait acquis expérience et capacités intellectuelles avant d’être connu. Ce ne fut pas le cas d’Hitler, « petit » peintre sans talent, sans succès et vierge de toute culture. Ni de Joseph Staline, bandit de « grands chemins », pilleur de banque et lui aussi sans aucune instruction ou compétence intellectuelle.

Pourtant, ceux-ci arrivèrent au pouvoir grâce à d’autres personnes influentes, étonnamment pourvues, elles, de capacités intellectuelles, mais incapables d’imaginer les risques et les conséquences sur l’avenir. Après 1945, d’autres personnages, eux-aussi totalement incultes, vont pourtant, étonnamment, prendre le pouvoir dans différents pays tels que la Chine, le Vietnam, l’Iran, le Brésil, l’Algérie, la Libye, la Corée du Nord et de nombreux autres pays africains ou d’Asie.

Ces deux personnages furent responsables des plus grands massacres depuis deux mille ans, alors qu’ils furent pourtant adulés par leur peuple dans la plus grande majorité. Suivant les historiens, on estime qu’Adolf Hitler, et évidemment ses armées, fut responsable de plus de 16 millions de victimes (civils et militaires). Staline, pour sa part et suivant les avis de certains historiens, fut responsable, de 1936 à sa mort en mars 1953, de plus de 70 millions de victimes, dont plus de la moitié au sein de son peuple.

Ces deux personnages n’auraient pas dû arriver à leur fin si d’autres avaient fait correctement leurs devoirs en assumant réellement leurs responsabilités. Par exemple, pour Hitler, différents gouvernements français, hélas trop lâches et incompétents, idem pour les Britanniques, auraient dû freiner son ascension et ses revendications territoriales, directement par la force ou via la Société des Nations, avant 1939. En ce qui concerne Staline, la situation en U.R.S.S. après la révolution bolchévique était plus particulièrement délicate pour le responsable Lénine qui aurait dû se séparer de Staline après avoir perçu ses ambitions démesurées. 

Plus près de nous, en France, il faut ici insister sur des vérités qui déplaisent fortement à la gauche et, hélas souvent mises sous le « tapis », pour volontairement se focaliser uniquement sur le régime de Vichy. Il faut préciser que le régime de Vichy n’aurait pas existé sans l’implication entière, le 10 juillet 1940, des 569 parlementaires (sénateurs et députés), majoritairement des gauches radicales, socialistes et communistes de la IIIe République qui ont voté « oui » à Pétain (87,67 % des suffrages exprimés).

Au 21e siècle, les gauches, sans doute par honte d’assumer leur immense responsabilité, préfèrent se focaliser sur les quelques 80 parlementaires seulement (12,32 % des suffrages exprimés) qui ont voté « non » au régime de Vichy, le 10 juillet 1940. En un sens, ce jour-là, avec 649 suffrages exprimés sur les 846 parlementaires (544 députés et 302 sénateurs) des deux Chambres, non déplaise à la gauche du 21e siècle, on peut dire que le régime de Vichy fut l’enfant et la conséquence de la IIIe République. D’ailleurs, le régime de Vichy utilisa, de 1940 à 1943, les infrastructures administratives de la IIIe République.

D’autre part, il faut rappeler que ce fut bien le gouvernement français de la IIIe République, irresponsable et incompétent, qui déclara la guerre à l’Allemagne, le 3 septembre 1939. D’après les informations connues au 21e siècle, la France déclara la guerre à l’Allemagne après que celle-ci venait d’envahir la Pologne. Les gouvernements français n’ont pourtant rien fait pour assister la Pologne assiégée et n’avaient pas, hélas, anticipé et préparé les armées françaises à ce conflit.

En 1939, la seule politique soutenue par l’état-major, totalement hors sol comme en 1914, et les gouvernements français était basée sur un rôle « défensif », hélas, volontairement très nettement imparfait. La ligne de fortifications « Maginot » ne couvrant pas la totalité de la frontière entre la France, la Belgique et le Luxembourg, la rendait, de fait, inefficace au nord du pays face à une invasion sérieusement préparée. Ces mêmes gouvernements n’avaient pas, non plus, équipé les armées françaises entre leur déclaration de guerre en septembre 1939 et mai 1940, date à laquelle les armées allemandes envahissaient la Belgique et le Luxembourg, comme en 1914.

La Deuxième Guerre mondiale était totalement prévisible depuis 1920, plus précisément avec certitude, depuis l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933, et pourtant les gouvernements français, tous de gauche, n’ont rien fait pour préparer efficacement les armées françaises à ce conflit qu’ils ont eux-mêmes naïvement déclaré. On apprendra, après la guerre, que les gouvernements français, pacifistes convaincus depuis 1936, n’ayant pas investi dans des équipements militaires de chars, de blindés et d’avions, comptaient naïvement sur la marine anglaise et les avions britanniques pour défendre la France.

Cette guerre dévoila la faiblesse criante et le déclin naissant des pays de l’Europe occidentale (France, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Italie) face au retour des « empires belliqueux » tels que la Russie, les États-Unis, la Chine et même la Turquie. Les vieux empires comme la France et le Royaume-Uni perdirent les capacités humaines et démographiques de leurs colonies après la résolution 1514 de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1960.

D’autre part, depuis la fin de cette guerre, partout, y compris en France, on pouvait noter le remplacement progressif, mais de plus en plus visible, de la religion catholique par l’Islam conquérant. L’Église reculait partout dans le monde, alors que l’Islam, en se répandant, occupait la place libérée. De plus, la société française, dans son ensemble, depuis le début de cette guerre, subissait les influences néfastes de la révolution bolchévique par le biais de nombreux groupuscules composés de Français, communistes convaincus, aux ordres de Moscou et hélas, alliés des Nazis depuis le 23 août 1939 jusqu’au 22 juin 1941.

En 1940, le peuple français, dans sa majorité, profondément déçu par l’attitude lâche, l’incompétence et l’incohérence de la politique de leurs gouvernements depuis 1918, n’ayant plus aucune confiance, finit par se replier sur lui-même en fuyant, autant que possible, les affres du conflit. Certains, plus déçus encore, par l’abandon délibéré des derniers gouvernements de la IIIe République, finirent par choisir des voies radicalement différentes, amplifiant ainsi les fractures entre Français commencées après 1918 et entraînant de fait des combats fratricides durant cette guerre.

Ce fut le début de la transformation profonde au sein de la société française et plus précisément de la cellule familiale. Celle-ci va, de plus en plus souvent, exploser et se disloquer, donnant, par exemple, naissance progressivement à de très nombreuses familles monoparentales au 21e siècle. L’égoïsme individuel prit progressivement le pas sur la confiance dans les membres de la famille, du groupe, de la nation, de la patrie et de son drapeau.

Après 1968, ce focus exagéré sur l’individu, au lieu de l’intérêt général, va progressivement déformer et déstabiliser la vieille société française mais aussi l’ensemble des institutions fondamentales de la nation, en reniant ses propres responsabilités régaliennes au profit d’un ensemble difforme supranational non légitime. Ce phénomène fut particulièrement néfaste dans le fonctionnement général de l’Éducation nationale, avec par exemple le « collège unique », et de la Justice, où de nombreux tribunaux amplifièrent ce symptôme en abandonnant trop souvent la protection des victimes, hélas, toujours au profit du coupable. 

Tous les ingrédients à la justification d’une guerre civile entre Français se sont progressivement agglomérés depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’au début du 21e siècle. Les principaux fondements de cette future guerre civile furent l’impéritie permanente et l’abyssale incompétence des gouvernements, y compris de certains chefs de l’État, mais aussi la corruption généralisée de nombreux politiciens des IIIe, IVe et Ve République, notamment depuis 1970.

En plus de ces symptômes et d’une immigration exponentielle sans contrôle, majoritairement musulmane, l’évolution de la société française en « communautés », en « partis » ou en « clans », profondément incultes et contaminés par l’idéologie, amplifiera les fractures profondes et destructrices. La disparition des industries, et donc des emplois après les années 2000, ajoutée à l’augmentation progressive, sur tout le territoire, de l’insécurité, essentiellement due à une justice de plus en plus laxiste et idéologisée, généra partout de nombreuses manifestations violentes dès le début du 21e siècle.  

L’histoire retiendra que les principaux personnages responsables des conséquences immédiates, à la suite de cette guerre, furent le général De Gaulle, le Premier ministre britannique Winston Churchill, le président américain Franklin D. Roosevelt et le dictateur bolchévique Joseph Staline. Les trois premiers étaient en profond désaccord sur les actions à mener durant la Seconde Guerre mondiale. De même, ils ne partageaient pas les mêmes visions sur l’avenir de l’Europe et plus particulièrement de la France post-1945 ou de l’Allemagne vaincue.

 

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