Louis XV
1. Contexte initial
Le trop long règne de Louis XIV a engendré un essoufflement des différents corps de l’État, dans l’action et la volonté de faire prospérer le royaume (économie, industrie, justice, marine et armées). La monarchie, à la fin de son règne, était devenue sédentaire et trop « administrative » (déjà à cette époque la lourdeur et l’inefficacité de l’administration représentaient un frein considérable à toute innovation).
Il était devenu absolument nécessaire de trouver un changement qui permette un nouveau souffle de progrès économique. Ce changement va arriver tardivement, avec le règne de Louis XV, malheureusement, pas dans le sens espéré et utile pour le royaume et pour la France.
Louis XIV décède le 1er septembre 1715, soit à 4 jours près, à l’âge de 77 ans. Aucun de ses enfants et petits enfants héritiers n’a survécu avant sa mort. C’est donc son arrière-petit-fils, né le 15 février 1710, au château de Versailles, qui devient le nouveau roi Louis XV, à l’âge de 5 ans.
Une longue période de régence sera assurée par le cousin de Louis XV, le duc Philippe d’Orléans (neveu de Louis XIV et petit-fils de Louis XIII), contrairement aux vœux de Louis XIV, formulés dans son testament. Le défunt roi n’avait aucune confiance en ce duc d’Orléans, qu’il savait incapable, débauché et mal intentionné.
Le duc d’Orléans, premier prince du sang, fit casser, par le Parlement de Paris, le testament de Louis XIV et ainsi modifia les volontés du roi défunt, pour assurer personnellement la totalité des pouvoirs de la régence. Le duc d’Orléans, en échange de ce service par le Parlement de Paris, restitua aux magistrats leur droit de remontrance qui leur avait été supprimé par Louis XIV.
Cette mesure, qui aura des conséquences catastrophiques pour l’avenir de la monarchie, sera l’une des principales marches vers la Révolution de 1789.
À quarante et un ans, Philippe d’Orléans évacua rapidement la gestion trop sérieuse et rigoureuse du royaume, qu’avait imposée Louis XIV. Philippe d’Orléans, qui n’aime pas le château de Versailles, fait transférer une grande partie de la cour à Paris. Chacun retourne chez soi.
Très vite, à partir de 1715, c’était pour l’aristocratie le retour d’une grande liberté en tous domaines : les fêtes galantes de Watteau, les froissements de soie des Arlequins et Colombines, les suaves comédies sentimentales de Marivaux, les petits soupers de Palais-Royal.
La princesse Palatine, mère du Régent, avait écrit: « La débauche est devenue générale et affreuse, la conduite des gens de cour me semble celle de cochons et de truies ».
Le jeune roi Louis XV est installé à Paris, au château des Tuileries (celui-ci sera détruit au moment de la Commune en 1871) après une brève période au château de Vincennes.
Après l’atmosphère étouffante du règne précédent, la régence apparaît comme une époque de libération, de plaisirs raffinés et de fol appétit de jouissance, de bals, de jeux, de loteries, de fêtes de nuit dans les châteaux et leurs jardins. Une recherche de moins de prestige ou de grandeur dans l’habillement, dans l’architecture, dans l’ameublement et dans les arts.
Marqué par les idées réformatrices de Fénelon et de Saint Simon, le Régent installe des Conseils de gouvernement (8 Conseils : des Sciences, des Affaires étrangères, de la Guerre, de la Marine, des Finances, des Affaires du Dedans, on dirait de nos jours « de l’intérieur », des Consciences, du Commerce), qu’il recrute exclusivement dans la haute noblesse, à l’opposé de la pratique de Louis XIV, lui, n’avait pas confiance en ces personnes jalouses, prétentieuses et perfides.
Résidant à Paris, au Palais-Royal, le duc d’Orléans est immensément riche, n’ayant d’yeux que pour l’Angleterre. Homme des Lumières, libre-penseur, il prête le flanc à toutes sortes de rumeurs, qui font de lui le pire des débauchés.
Dès 1718, le réel reprenant ses droits, les finances du royaume sont au plus bas et viennent à manquer. Le Régent se résout à supprimer les Conseils qu’il avait mis en place et prendre des mesures d’autorité concernant les Parlements (magistrats), qui font de l’obstruction systématique pour enregistrer les édits (lois).
Pour essayer de résoudre le grave problème de finances, le Régent accepte la proposition de John Law, un Écossais installé en France, de créer en 1716 une banque privée et la mise en circulation de la monnaie via des billets. Ces derniers sont acceptés dans toutes les caisses publiques.
Cette banque privée devient banque d’État en 1718. Très vite, une fièvre spéculative trouve son point final en 1720, lorsque les « gros possesseurs » de billets demandent à être remboursés en monnaie, or et argent, déclenchant un vent de panique parmi l’ensemble des clients. Incapable de répondre à la demande, la banque fait faillite et John Law fuit à l’étranger. Cette banqueroute traumatisera pour longtemps l’opinion française qui restera méfiante à l’égard du papier-monnaie.
Dans cette période tumultueuse, de grands changements et de problèmes importants de finances, les risques de guerre avec l’Espagne demeuraient. Philippe V, roi d’Espagne et petit-fils de Louis XIV, disputait le droit de Régence de la France au duc d’Orléans. Aussi, le Régent comprit qu’il avait tout intérêt de conclure le 4 janvier 1717, avec l’Angleterre et les Provinces-Unies, le traité de la Triple-Alliance. Celui-ci devait lui permettre de profiter d’une période d’accalmie absolument nécessaire pour rétablir les finances du royaume.
La fin de la Régence fut marquée par le retrait des affaires du duc d’Orléans après le retour de la cour à Versailles en 1722 et la prodigieuse ascension de l‘abbé Dubois : archevêque de Cambrai en 1720, cardinal en 1721 et Premier ministre en 1722. Stupéfiante promotion pour le fils d’un obscur apothicaire de Brive-la-Gaillarde. Dubois accapara le pouvoir avec autorité, s’occupant de tout, dans les moindres détails.
Le 16 février 1723, à quatorze ans, Louis XV fut déclaré majeur. Dubois fut confirmé dans ses fonctions, jusqu’à sa mort le 10 août 1723. Le duc Philippe d’Orléans poursuivit la tâche, lui aussi, jusqu’à sa mort le 2 décembre 1723.
Louis XV était de santé fragile, aussi son mariage un peu précipité, se déroula le 5 septembre 1725 à Fontainebleau avec Marie Leszczynska, fille du roi détrôné de Pologne Stanislas Leszczynski. Louis XV avait 15 ans et Marie Leszczynska, 22 ans.
Louis XV fut sacré le 25 octobre 1725 en la cathédrale de Reims. Ne se sentant pas prêt à assumer son règne, il confia les affaires du royaume, après une courte période (1724-1726), au prince du sang, Louis Henri duc de Bourbon, puis à son ancien précepteur, le cardinal Hercule de Fleury. Louis XV ne s’intéressait pas du tout aux affaires du royaume.
En janvier 1743, à la disparition de Fleury, Louis XV, âgé de trente-trois ans, prit enfin les affaires du royaume en mains.
2. Biographie
Pour mieux comprendre la personnalité de Louis XV, il faut évoquer les drames de son enfance. Louis XV n’était pas appelé à régner, il est le troisième fils de Louis de France et donc le quatrième prince, dans l’ordre de succession dynastique. Après son grand-père et son père, il a deux frères aînés dont l’un sera mort en 1705, à l’âge d’un an.
Entre 1710 et 1715, avant le décès de Louis XIV, la mort frappe à plusieurs reprises la famille du futur Louis XV (1711 le Grand Dauphin, 1712 le Dauphin, 1713 le Petit Dauphin), qui le met brusquement en tête de la succession à Louis XIV. On craint pour sa santé fragile, mais soigné par sa gouvernante, il se remet petit à petit.
Le futur Louis XV est baptisé le 8 mars 1712, en même temps que son frère cadet Louis de France (1707-1712), au château de Versailles par l’évêque de Metz, premier aumônier du roi.
À l’âge de deux ans, le futur Louis XV est orphelin de père et de mère. Il perd son frère aîné l’année suivante.
En 1714, il est confié à l’abbé Pérot qui lui enseignera la lecture, l’écriture, l’histoire et la géographie, ainsi que l’enseignement religieux nécessaire, au futur roi « très chrétien ». À partir de 1715, son éducation fut confiée à l’ancien évêque de Fréjus, le futur cardinal de Fleury.
Le 26 août 1715, le vieux roi Louis XIV, sentant que sa fin est proche, fait venir dans sa chambre le jeune futur Louis XV (un peu plus de cinq ans), pour lui tenir ses derniers conseils en quelques mots. Louis XIV meurt six jours plus tard.
D’après Jean-Christian Petitfils, « Louis XV, au niveau physique, était un magnifique athlète, doté d’une taille bien cambrée, d’un port noble et impressionnant. Un beau visage harmonieux sous une perruque poudrée, une carnation mate, une bouche fermement dessinée, des sourcils très bruns, un regard velouté, tout respirait l’intelligence, la séduction, l’élégance mais aussi une fragilité certaine. On le savait sensible, délicat, raffiné et on admirait sa remarquable mémoire, comme chez tous les Bourbons. Grand timide, distant, secret et irrésolu, il vivait dans l’angoisse de la maladie et de la mort ».
À l’opposé de Louis XIV, Louis XV était mal à l’aise en société. Il menait une existence bourgeoise et retirée, manifestant son dédain des servitudes royales. Il remplissait mollement ses devoirs de roi et fuyait les fastes officiels et la vie publique.
En ce qui concerne ses relations avec les femmes, il demeura fidèle à son épouse Marie Leszczynska durant huit ans. Celle-ci lui donna dix enfants, huit filles et deux garçons, dont un seul survécut. Ce dernier, le Dauphin Louis Ferdinand, sera le père des derniers rois Bourbons qui régneront, soit Louis XVI, Louis XVIII, Charles X.
La reine finit par se fatiguer des grossesses à répétition et se réfugia dans la religion. Le roi, de son côté, se lasse progressivement de l’amour inconditionnel de son épouse. À partir de 1734, le roi, en partie déçu de n’avoir qu’un seul héritier mâle, finit par trouver les bras d’autres femmes. Il tomba facilement amoureux de certaines d’entre elles.
Certaines, comme la marquise de Pompadour, auront une influence indéniable sur l’épanouissement des arts (mobiliers, vaisselles, peintures), pendant le règne de Louis XV. La marquise soutiendra aussi l’évolution de l’architecture (réalisation de la place Louis XV à Paris, devenue aujourd’hui, place de la Concorde) et la réalisation de « l’Encyclopédie » de Diderot et d’Alembert.
3. Crise de la représentation divine
Louis XV ne respectait pas, seulement par paresse, ses obligations publiques royales, mais celles aussi qu’il devait maintenir dans le respect de la religion, en tant que roi « très saint ». Le roi est censé être de droit divin. C’est à travers des symboles comme le rite pluriannuel du toucher des écrouelles et la confession, que le peuple respecte sa représentation, d’être au-dessus des différents corps d’État, de la noblesse et du clergé.
En oubliant, soit par manque de sérieux ou de fiabilité, ses obligations de représentation vis-à-vis de la religion d’une part, le jansénisme a pu empoisonner l’ensemble de son règne en divisant « l’Église de France ». D’autre part, il a laissé le champ libre à la critique sur les superstitions de la royauté capétienne par certains philosophes comme Voltaire.
L’attitude de Louis XV, vis-à-vis de ces obligations, entraîna une querelle inquiétante, parce qu’elle se développa justement au moment où l’opinion publique commençait à s’affirmer comme un pouvoir spécifique. Les croyances religieuses et plus particulièrement le catholicisme, affaibli par le jansénisme, laissaient de plus en plus de place à une opposition politique.
4. Lente évolution du royaume
Sous le règne de Louis XV, la monarchie administrative s’était lentement perfectionnée. Les méthodes de travail du Conseil du roi étaient plus affermies que pendant la Régence : les commis royaux étaient plus nombreux, les bureaux mieux équipés et plus étoffés de personnels compétents. Les fonctionnaires du Contrôle général des finances, plus nombreux que sous le règne de Louis XIV, étaient plus spécialisés (services du Domaine, de Régie, Enregistrement, impôt du vingtième, etc…).
Les administrations nouvelles étaient régies par des procédures plus strictes : corps des Ingénieurs du roi, des Mines, des Ponts et Chaussées, etc…
Pourtant, toute cette organisation, incomplète et mal achevée, s’apparentait à une façade ravalée d’un immeuble vétuste sur le point de s’effondrer.
En effet, comme sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, le fonctionnement de l’État était encore une fois soumis aux caprices des gens de robe (Parlements, magistrats, avocats), chargés de rendre la justice au nom du roi. Tous les édits (lois), minutieusement préparés au sommet de l’État, restaient pour la plupart lettres mortes.
L’efficacité de toute cette organisation administrative était continuellement freinée, discutée, remise en question, par ces magistrats, auxquels s’ajoutent les intendants, qui devenaient eux aussi, de fait, leurs alliés dans la remise en question permanente des décisions royales.
Dominant progressivement la cour, les Conseils, le gouvernement, cette nouvelle « noblesse de robe et de finance », s’unifiant peu à peu en mariant leurs enfants, étendait leur emprise sociale et politique. S’opposant à la modernisation de la France, l’Église et cette nouvelle noblesse, faisaient continuellement obstacle aux réformes fiscales.
Pour contrecarrer cette dérive, le roi en 1760, sous la pression de la haute noblesse et de l’aristocratie, imposa de nouvelles règles pour être admis à la cour (produire une généalogie noble antérieure à l’année 1400).
On commençait à voir, par ces évolutions, les prémices d’un dédoublement, d’un côté l’État royal, et de l’autre la Nation en train de naître.
5. Les Lumières
Au cours de la décennie 1750-1760, se développèrent de nombreuses « idées modernes » s’opposant à la coutume ou à la tradition : croyance dans le progrès des sciences et de l’homme, confiance en l’expérience, aspiration au bonheur individuel, apologie de la raison contre la foi et la révélation biblique etc…
L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, publiée de 1751 à 1765, représentait un recueil des connaissances de l’époque. Plus de cent-quarante auteurs ont participé à la rédaction de cet ouvrage (Holbach, Buffon, Montesquieu, Rousseau, Voltaire, La Condamine, Duclos, Turgot, Marmontel, Condillac, Quesnay, etc…).
Une sociabilité nouvelle, de nature égalitaire et donc « démocratique » se développait au sein des académies provinciales, des sociétés de pensée, des salons privés, des loges franc-maçonniques, des clubs et une presse plus ou moins clandestine.
Ce « mouvement » des Lumières, soutenu principalement par la haute aristocratie, était fondé sur la rationalité, la connaissance scientifique et mettait en doute l’apport de la tradition et de la religion.
Le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, paru en 1762, qui faisait l’apologie de la souveraineté populaire, servait de référent intellectuel à la réaction aristocratique.
Il est loin le temps du consentement à l’autorité observé au début du règne de Louis XIV. À partir du milieu du 18e siècle, les écrits des « Lumières » procèdent à une révision générale de toutes les certitudes antérieures. Sur tous les fronts, l’époque est à la contestation.
En 1766, La Chalotais, procureur général du Parlement de Bretagne, convaincu par les écrits de Voltaire, critique ouvertement les mesures financières décidées par l’intendant (le duc d’Aiguillon) de la province bretonne. Louis XV fait arrêter le magistrat rebelle et tient un lit de justice pour rappeler aux parlementaires (magistrats) les principes de la monarchie et ordonne l’exécution immédiate des édits royaux.
En 1770, c’est le Parlement de Paris qui provoque le pouvoir royal. Louis XV, excédé, frappe un grand coup en 1771 en exilant en province 132 magistrats parisiens. Son chancelier Maupeou lance une série de mesures novatrices en réduisant le pouvoir du Parlement de Paris et en créant de nouvelles cours d’appel.
Maupeou tente ensuite le rachat autoritaire, après évaluation des offices concernés, pour supprimer leur vénalité et leur transmission. Finalement, le Parlement de Paris est supprimé et remplacé par une instance composée de magistrats nommés par le roi.
Maupeou tente de répliquer cette opération, en province vis-à-vis des différents Parlements. Ceci contribuera fortement à l’impopularité de Louis XV.
Louis XV meurt détesté par l’ensemble des trois corps, le 10 mai 1774, à l’âge de 64 ans.
6. Politique étrangère
La France, sous le règne de Louis XV, est plusieurs fois engagée sur les champs de bataille européens. En premier lors de la Guerre de Succession d’Autriche, où la France alliée au royaume de Prusse et au royaume de Bavière affrontera l’Autriche alliée, elle, à l’Angleterre, la Russie et les Provinces-Unies. Cette guerre se terminera sans avantage pour la France, pourtant victorieuse.
La France était parvenue à conquérir l’ensemble des Pays-Bas autrichiens (ex-espagnols, soit l’actuelle Belgique). Cependant, Louis XV, estimant que le royaume de France avait trouvé ses limites avec la future intégration de la Lorraine à la mort de son beau-père Stanislas Leszczynski, refusa l’annexion de ces Pays-Bas à la France. On dira que la « France a travaillé naïvement pour le roi de Prusse ».
Le traité d’Aix-la-Chapelle de 1748 fut, pour la France, une paix blanche : des milliers de soldats français morts pour le roi de Prusse Frédéric II (celui-ci, par contre, annexera la Silésie, grand territoire au nord de l’Autriche). « Bête comme la paix » disaient les femmes de la Halle, en parlant de Louis XV.
En 1755, Frédéric II, roi de Prusse, s’allie cette fois avec les Anglais contre la France et l’Autriche. L’alliance France-Autriche est très mal vue par les Français en général (les élites de l’époque) car ceux-ci continueront à considérer les Autrichiens comme les principaux ennemis. Ces élites françaises, qui déjà au 18e siècle ne voyaient pas pourtant l’évidence en 1755, confirmée en 1870, puis en 1914 et enfin en 1939, c’est le despotisme protestant des dirigeants prussiens, face aux monarchies catholiques française et autrichienne.
Le traité de Versailles de 1756 inaugure la guerre de Sept Ans, première guerre mondiale car elle a impliqué toutes les puissances européennes. Cette guerre s’est déroulée sur le continent mais aussi sur les mers, en Amérique et aux Indes.
Au traité de Paris en 1763, la France perd l’Acadie, le Canada et les Indes. La France est éprouvée, humiliée et ruinée.
La Lorraine est intégrée au royaume de France en 1766 à la mort de Stanislas Leszczynski, conséquence de la guerre de succession du royaume de Pologne. La Corse, acquise financièrement à la République de Gênes, rejoint aussi le royaume de France le 15 mai 1768.
C’est à partir de 1714 que sont rédigés en langue française, et non plus en latin, les différents traités internationaux. Ce sera le cas du traité de Rastadt, des préliminaires de la convention de Vienne en 1736 et le traité d’Aix-la-Chapelle en 1748.
La langue française était utilisée dans les cours européennes, chez Frédéric II, roi de Prusse, Catherine II, impératrice de Russie, Gustave III, roi de Suède, mais également par les élites allemandes, néerlandaises, russes, scandinaves, polonaises, etc…
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